Autorisant des sensations fortes, le jet-ski est un sport nautique très populaire aux quatre coins du monde. L’évasion en eau libre qui a contribué à leur succès n’est pourtant pas sans risques. Aussi, cette activité ne peut-elle être pratiquée par tous et obéit à des règles très strictes.
Un âge légal
Véhicule Nautique à Moteur (VNM) développé en 1973 par le japonais Kawasaki, le jet-ski comprend les scooters des mers et les motomarines. Cette dernière catégorie se décline elle-même en deux grandes familles : la motomarine à bras et la motomarine à selle. La première également désignée stand-up ski est dépourvue de siège.
Le pilote y conduit la machine en position debout et tient le guidon pour l’orienter. Ces stand-up ski sont plus courants dans la pratique du freestyle et du freeride et dans les courses de vitesse. Ils sont surtout l’apanage des experts. Le site Sensation Sport se positionne en conseiller compétent pour guider le choix des fans. Le grand public utilise davantage la motomarine à selle.
Une réglementation stricte
En mer, la loi interdit l’usage du jet-ski dans la bande des 300 mètres entre la plage et le large. Ainsi, pour atteindre la zone nautique, il faut emprunter des chenaux balisés. Sinon, le conducteur se rendra au large depuis la plage en prenant une trajectoire perpendiculaire sans dépasser les 5 nœuds. En pleine mer, le jet-skieur ne doit pas s’éloigner du rivage de 2 milles nautique à bord d’un scooter à selle et 1 mille pour le stand-up ski.
Par ailleurs, il est tenu de se doter d’équipements règlementaires. Dans la limite des 2 milles nautiques, il devra embarquer un dispositif de remorquage, un système de repérage lumineux, un gilet de sauvetage et une combinaison.
